Racines autochtones

Image 12À Québec, au cœur du village huron, le voyage au pays des saveurs boréales parle d’abondance avec le plus grand naturel. Et l’engouement est contagieux ! 

Peuple de chasseur, pêcheur et agriculteur, les Premières nations portent en elles un riche bagage de connaissances qu’elles partagent généreusement. Bien que les livres de recettes amérindiennes soient plutôt rares,  c’est par le biais de collaborations grandissantes avec les chefs-restaurateurs-cueilleurs du Québec qu’on peut découvrir toute la richesse du terroir boréal.

À Québec comme dans certains restaurants de Montréal et du lac Saint-Jean, des chefs inspirés mettent en valeur de mains de maîtres la cuisine autochtone. Au menu ? Du gibier et des poissons frais (dont l’anguille et l’omble de fontaine que pêchaient les ancêtres), de délicieux petits fruits souvent méconnus (comme les baies de sureau, d’amélanchier ou de pimbina) ainsi qu’une grande variété de légumes dont les trois sœurs (courge, fèves rouges et maïs) avec lesquels on concocte la sagamité, une soupe-repas divinement enrichie de bouillon de gibier.  Mais quand la menthe des bois, le thé du Labrador, la gelée de sapin, l’épinette noire et la quenouille font irruption dans l’assiette, l’expérience gustative prend son envol.

Envie d’en savoir plus ? Je vous invite à lire mon billet publié sur le blogue art de vivre de l’Actualité, ici.

 

Publié le : 9 septembre 2015 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , , , , , | 0 commentaire »

Mamma Mia!

J’ai toujours rêvé d’Italie, de pâtes fraîches, d’huile d’olive, de champs de vignes aux horizons infinis, de paniers d’osier remplis à ras bord de tomates fraîches et bien juteuses qui donnent envie d’y mordre à pleines dents. Berceau de la civilisation étrusque, de la Grande-Grèce, de l’Empire Romain, du Saint-Siège, des Républiques maritimes, de l’humanisme et de la Renaissance, l’Italie possède de savoureux parfums d’histoire. Pourtant, ce sont les parfums de sa généreuse cuisine qui me rendent  folle. À défaut de m’offrir la vraie,  l’authentique péninsule méditerranéenne en forme de botte, voilà que je chausserai mes Sorel pour  m’offrir, cet hiver, un peu de dolce vita à saveur italienne. Transportant mes pénates de Charlevoix vers  la Petite-Italie – à deux pas du Marché Jean-Talon – je me promets une véritable virée gourmande dans mon nouveau quartier d’adoption. Voici donc le top 5 des incontournables sorties à prévoir et qui, déjà, me mettent l’eau à la bouche  juste d’y penser!

pastaga

IMPASTO: ouvert à l’automne 2013 par Stefano Faita (chef Michele Forgione aux fourneaux), on y servirait une cuisine italienne du marché recherchée et goûteuse dans un décor fort sympathique signé Zebulon Perron Designer.

PASTAGA: boulevard Saint-Laurent, la table serait à la hauteur de la réputation du chef Martin Juneau:  ingénieuse voire audacieuse. À l’ardoise, plats à partager et poissons frais cuits « à la perfection ». Un art qui se perd!

HOSTARIA: alors là, il faudra y aller en famille ou en gang pour les plats à partager d’une carte composée de côte de bison, poulet de Cornouilles et  ragoût d’agneau. Et c’est juste au coin de ma rue (Alma), si jamais je succombe à la superbe carte des vins.

INFERNO: outre les classiques tripes de boeuf à l’italienne,  le Risotto aux cèpes, accompagné de ris de veau croustillants et truffes blanches (une création du chef Nick de Palma) vaudrait à lui seul le détour, rue Saint-Dominique.

MANITOBA: je sais, je triche un peu. Pas italien pour cinq sous, mais quand même dans la Petite-Italie, ce nouveau resto de quartier me titille le palais juste à voir la carte et ce qu’on en dit. Que du bien!

Vous les avez essayés ? Je vous en passe un papier (!) dès janvier!

 

 

 

Publié le : 9 décembre 2014 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , | 0 commentaire »