L’homme-orchestre de Québec
Fraîchement nommé à la direction musicale de l’Orchestre symphonique de Québec, Fabien Gabel débarque chez nous baguette en l’air et esprit ouvert. Choc culturel? Aucun. On est cousins après tout.
Extrait du reportage « Deux hommes et un cousin », publié dans le magazine CHIC de l’automne-hiver 2012.
Malgré qu’il soit l’un des chefs les plus en demande de sa génération, l’homme est d’une simplicité désarmante. Le charme de Fabien Gabel opère dès le premier contact. Parisien d’origine, il admet avoir mis les pieds au Québec pour la première fois suite à l’invitation de Yannick Nézet-Séguin. C’était il y a dix ans. « Tout s’est tellement bien passé qu’on m’a invité à nouveau, deux ans plus tard », souligne Fabien Gabel. Son intérêt pour le Québec n’a cessé de croître depuis la découverte de nos similitudes. « Nous possédons le même côté latin et beaucoup de personnalité. La différence? Même si on vient du même berceau, vous êtes encore plus francophiles que nous, les Français », soutient le nouveau chef de l’Orchestre symphonique de Québec, touché de constater le désir profond des Québécois de préserver les derniers bastions de la langue française en Amérique du Nord.