Faire mouche en Haute-Mauricie
À ce temps-ci de l’année, les projets d’été (guides touristiques et magazines ) me donnent du pain sur la planche. Façon de dire qu’ils me tiennent en mode écriture de façon intensive. Parmi eux, il y a – et pour la troisième année consécutive – la préparation du Magazine Haute-Mauricie, une région que j’affectionne tout particulièrement pour le nombre impressionnant de pourvoiries de grande qualité qu’on y retrouve au kilomètre carré. Comme le dit si bien leur slogan: En Mauricie, ça mord ici.
Ceux qui me connaissent savent à quel point j’adore la pêche à la mouche. Initiée sur la rivière du Gouffre (Charlevoix), fière participante à un séjour de chasse & pêche à Anticosti, pêcheuse des grandes rivières de la Gaspésie, j’avoue ici un faible pour la Haute-Mauricie. L’automne dernier, mon travail m’a amenée à y visiter des pourvoiries hors du commun où la passion se vit chaque jour avec un grand P. Je pense aux tournages réalisés à la Seigneurie du Triton (ancien club privé jadis fréquenté par Rosevelt et Rockefeller), au Club Hosanna et chez les soeurs Scalzo de la pourvoirie Le Rochu. J’y ai récolté là de bien belles histoires de famille. Sans parler des savoureuses histoires de pêche de Bruno Caron, président de l’Association des pourvoiries de la Mauricie – et proprio de la pourvoirie Waban-Aki - et celles de sa fille Sandrine, guide de pêche depuis qu’elle sait tenir une perche entre ses mains. De belles rencontres que je ne suis pas prête d’oublier.
En parallèle à la sortie du magazine et à la réalisation de capsules vidéo pour le web, j’ai eu la chance de travailler à la préparation d’une exposition sur La Pêche d’hier à aujourd’hui en Mauricie et son pendant virtuel. Mon expérience le confirme: les gens de la Mauricie sont immensément sympathiques, autant que le territoire est immense et la truite, présente partout en abondance. Tout comme le doré et le brochet d’ailleurs !
Le magazine file sous presse bientôt. Attendez de voir ça !
Photo du bas: Bruno Caron et sa fille Sandrine. Crédit: Diane Laberge