Michel Beaucage: un monde à part

image0De Shanghai à Knowlton en passant par Beijing et Majorque,  le peintre Michel Beaucage couche sur toile et papier de riz un monde à part tout en lumière et en transparences. Dans son atelier de Knowlton d’un blanc immaculé, les hauts plafonds sont traversés de larges poutres de bois. Si l’espace invite à la zénitude, sur les murs, c’est la frénésie : des toiles par dizaine – souvent inachevées – habillent chaque centimètre carré dans une explosion de couleurs.Le regard allumé, l’air tranquille, l’homme s’offre une pause, heureux de rompre le rythme effréné qu’il s’impose à lui-même. « Je peins chaque jour, très tôt et souvent plusieurs tableaux à la fois », avoue Michel Beaucage. Ses séries témoignent d’une vision à la fois allégorique et contemplative de l’art.

La suite, à lire bientôt dans ART MAGAZINE, édition Automne-Hiver 2024.

Publié le : 13 septembre 2024 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , | 0 commentaire »

L’art intuitif de Yong Sook Kim-Lambert

IMG_8738Elle est née en Corée dans une famille de huit enfants. Après ses études en art à l’Université de Honk-Ik, Yong Sook Kim rencontre l’amour dans son atelier de Séoul où elle enseigne le dessin et la peinture. Un Québécois féru de littérature lui donnera les ailes avec lesquelles elle s’envolera vers le Québec. Il y a 36 ans de cela. C’est dans son atelier de Magog que Art Magazine a rencontré une artiste dont la dualité culturelle est source d’inspiration. – Texte et photos Diane Laberge

Pour Yong Sook, le Québec est son home sweet home. « J’ai passé une grande partie de ma vie de femme ici. C’est ici que sont nés mes deux enfants. Ici, que j’ai pris racine. C’est ma maison. » Dans le savant désordre de l’atelier où elle me reçoit, la théière n’est jamais bien loin. En sa compagnie, le nectar a des parfums d’aventure. Replongeant dans son enfance, Yong Sook se rappelle les petites mains habiles de sa mère. « Par souci d’économie et de recyclage, elle utilisait des retailles de vieux costumes traditionnels pour créer les couvertures de mes cartables d’écolière. La façon dont elle assemblait ses motifs créait de véritables œuvres d’art. Plus qu’une couturière, c’était une designer. »

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Publié le : 31 juillet 2024 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , | 0 commentaire »

Art et jardins laboratoires: direction Grand-Métis !

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 Il y a longtemps que je fréquente les Jardins de Métis. Pas besoin d’être un passionné d’horticulture pour ça. Vous aimez la beauté ? Elsie Reford a su la cultiver. 3 000 fois plutôt qu’une. Je suis très heureuse de faire maintenant partie du C.A. de ce fabuleux projet mené de main de maitre par l’arrière-petit-fils d’Elsie, Alexander Reford. Envie d’en savoir plus ?

Direction Grand-Métis À 300 km à l’est de Québec, dans le Bas-Saint-Laurent, Elsie Reford cultiva sa passion des jardins durant plus de 30 ans  (1926-1958)  Cette horticultrice avant-gardiste – elle aussi pêcheuse à la mouche – en a fait un endroit de rêve aujourd’hui classé lieu historique national du Canada. On y trouve quelque 3000 espèces et variété de plantes, dont le fameux pavot bleu de l’Himalaya, réparties dans une quinzaine de jardins. Mais les Jardins de Métis c’est beaucoup plus que ça. Depuis bientôt 25 ans, on y tient un Festival international de jardins. De l’art contemporain dans sa plus belle expression.

Un Festival international Le Festival international de jardins est reconnu comme la plus importante manifestation de ce genre en Amérique du Nord et l’un des principaux festivals de jardins à l’échelle mondiale. Depuis 2000, plus de 1 million de visiteur.se.s ont découvert quelque 250 jardins contemporains conçus par des créateur.trice.s en provenance d’une quinzaine de pays.Le Festival est reconnu comme étant un forum d’innovation et un laboratoire d’expérimentation en art des jardins.

Un thème porteur: Racines Le thème invite à un retour à l’essentiel en privilégiant l’intégration d’espèces végétales indigènes, de matériaux locaux, récupérés ou à faibles impacts sur l’environnement, ainsi que l’arrimage de méthodes de construction traditionnelles à une vision actuelle articulée au diapason des communautés et des écosystèmes régionaux. Il préconise la valorisation, la transmission ainsi que la réactualisation de connaissances et de savoir-faire. Rassembleur, militant, innovant et à échelle humaine, Racines se veut transcender les générations et les disciplines.

Le Festival international de jardins de Métis célébrera ses 25 ans l’an prochain ! Restez à l’affut !

 

Publié le : 31 juillet 2023 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , , | 0 commentaire »