L’art intuitif de Yong Sook Kim-Lambert

IMG_8738Elle est née en Corée dans une famille de huit enfants. Après ses études en art à l’Université de Honk-Ik, Yong Sook Kim rencontre l’amour dans son atelier de Séoul où elle enseigne le dessin et la peinture. Un Québécois féru de littérature lui donnera les ailes avec lesquelles elle s’envolera vers le Québec. Il y a 36 ans de cela. C’est dans son atelier de Magog que Art Magazine a rencontré une artiste dont la dualité culturelle est source d’inspiration. – Texte et photos Diane Laberge

Pour Yong Sook, le Québec est son home sweet home. « J’ai passé une grande partie de ma vie de femme ici. C’est ici que sont nés mes deux enfants. Ici, que j’ai pris racine. C’est ma maison. » Dans le savant désordre de l’atelier où elle me reçoit, la théière n’est jamais bien loin. En sa compagnie, le nectar a des parfums d’aventure. Replongeant dans son enfance, Yong Sook se rappelle les petites mains habiles de sa mère. « Par souci d’économie et de recyclage, elle utilisait des retailles de vieux costumes traditionnels pour créer les couvertures de mes cartables d’écolière. La façon dont elle assemblait ses motifs créait de véritables œuvres d’art. Plus qu’une couturière, c’était une designer. »

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Publié le : 31 juillet 2024 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , | 0 commentaire »

Art et jardins laboratoires: direction Grand-Métis !

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 Il y a longtemps que je fréquente les Jardins de Métis. Pas besoin d’être un passionné d’horticulture pour ça. Vous aimez la beauté ? Elsie Reford a su la cultiver. 3 000 fois plutôt qu’une. Je suis très heureuse de faire maintenant partie du C.A. de ce fabuleux projet mené de main de maitre par l’arrière-petit-fils d’Elsie, Alexander Reford. Envie d’en savoir plus ?

Direction Grand-Métis À 300 km à l’est de Québec, dans le Bas-Saint-Laurent, Elsie Reford cultiva sa passion des jardins durant plus de 30 ans  (1926-1958)  Cette horticultrice avant-gardiste – elle aussi pêcheuse à la mouche – en a fait un endroit de rêve aujourd’hui classé lieu historique national du Canada. On y trouve quelque 3000 espèces et variété de plantes, dont le fameux pavot bleu de l’Himalaya, réparties dans une quinzaine de jardins. Mais les Jardins de Métis c’est beaucoup plus que ça. Depuis bientôt 25 ans, on y tient un Festival international de jardins. De l’art contemporain dans sa plus belle expression.

Un Festival international Le Festival international de jardins est reconnu comme la plus importante manifestation de ce genre en Amérique du Nord et l’un des principaux festivals de jardins à l’échelle mondiale. Depuis 2000, plus de 1 million de visiteur.se.s ont découvert quelque 250 jardins contemporains conçus par des créateur.trice.s en provenance d’une quinzaine de pays.Le Festival est reconnu comme étant un forum d’innovation et un laboratoire d’expérimentation en art des jardins.

Un thème porteur: Racines Le thème invite à un retour à l’essentiel en privilégiant l’intégration d’espèces végétales indigènes, de matériaux locaux, récupérés ou à faibles impacts sur l’environnement, ainsi que l’arrimage de méthodes de construction traditionnelles à une vision actuelle articulée au diapason des communautés et des écosystèmes régionaux. Il préconise la valorisation, la transmission ainsi que la réactualisation de connaissances et de savoir-faire. Rassembleur, militant, innovant et à échelle humaine, Racines se veut transcender les générations et les disciplines.

Le Festival international de jardins de Métis célébrera ses 25 ans l’an prochain ! Restez à l’affut !

 

Publié le : 31 juillet 2023 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , , | 0 commentaire »

Marie-France Bourbeau: femme des bois

5487B2F7-1865-4067-A73D-08A0E7A258CFSculpteure et céramiste, Marie-France Bourbeau a le pouvoir d’insuffler une seconde vie à ce qui s’est éteint. Dans son atelier de West Brome, on peut sentir le feu qui anime cette artiste singulière qui puise son inspiration au coeur de ses forêts habitées. À lire l’article complet dans la nouvelle édition estivale de Art Magazine.

Publié le : 4 juillet 2023 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , | 0 commentaire »

Pleins feux sur Céline Gendron

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Situé dans les hauteurs de Eastman, l’atelier de la peintre est à l’image de la femme : humble et lumineux. C’est ici que l’artiste Céline Gendron fait le plein de beauté qu’elle transpose sur toile avec douceur et simplicité.

Céline Gendron a été vite attirée par la création. « Très jeune, j’étais bien quand je dessinais. Encore aujourd’hui, je suis bien en compagnie des livres, de mes pinceaux, jamais très loin de
la nature », affirme la peintre qui a élu domicile à proximité du Mont Orford où elle a passé son enfance. « Je suis de nature solitaire.  J’apprécie la forêt. » Pour Céline Gendron, tout est question d’équilibre.

Envie de la découvrir ? Le magazine des arts visuels des Cantons de l’Est, Art Magazine,  vous offre 5 pages pour vous en mettre plein la vue. On peut lire l’article en ligne en cliquant ici.

Publié le : 14 juin 2021 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »

L’esprit baba cool de Sutton

vicki tanseyÀ Sutton, l’art est partout: en galeries comme dans les fabriques de bagels, microbrasserie locales, épiceries fines et cafés branchés où discuter culture est tout naturel. Tout ça et plus encore témoigne de la vitalité d’un village où il fait bon vivre et créer. Le plus récent numéro de Art Magazine – le magazine des arts visuels des Cantons de l’Est – met en vedette quatre artistes – au féminin – de Sutton, inspirées, inspirantes. Parmi elles, la rebelle et spontanée Vicki Tansey, une exploratrice née comme en témoigne sa façon de créer. À la fois peintre et danseuse, l’artiste multi-talents de 76 ans offre des ateliers en arts visuels depuis plus de 45 ans. L’exploration du mouvement fait partie intrinsèque de son approche unique qui invite à sortir de sa zone et à mettre aux oubliettes toute forme d’enseignement en laissant libre cours à l’improvisation.

On y découvre également l’univers inspirant de Sanders Pinault, Marie-France Bourbeau et Brigitte Normandin, artiste accomplie et femme d’affaires puisqu’elle est aussi propriétaire de la Galerie Art Plus.

On peut lire en ligne l’intégralité de l’article et découvrir le magazine en cliquant ici.

Photo: David Weigens

 

Publié le : 14 juin 2021 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , , , , , , | 0 commentaire »

Nouvelle portée

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Ajouter de nouvelles pages à un site web qu’on a déjà « composé » sonne comme de la musique à mes oreilles. Encore plus quand c’est celui du Domaine Forget de Charlevoix. Depuis plus de 40 ans, l’endroit surplombant le Saint-Laurent est le repère des mélomanes en herbe et/ou avertis.  J’adore cet endroit perché avec élégance sur les sommets de Saint-Irénée.  Amoureux de nature/culture ?  On surveille la programmation de près !

Publié le : 11 mai 2021 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , , | 0 commentaire »

Le pharaon du numérique

Gabriel C DumontQuand le magazine français QUÉBEC le mag m’a demandé de proposer des noms de québécois qui changent le monde dans le domaine des arts, j’ai pensé à lui. Retenez bien ce nom. Véritable touche à tout, le créateur de contenu vidéo Gabriel Coutu-Dumont est en pleine ascension. Après avoir signé des collaborations qui l’ont mené de New York à Berlin en passant par le Mexique, la France et Los Angeles, le concepteur de 40 ans se fait complice de Guy Laliberté dans l’odyssée numérique de Lune Rouge, Au-delà des ÉchosGabriel Coutu-Dumont est un artiste montréalais dont le parcours l’a rapidement amené à s’intéresser davantage au développement de formes émergentes de la créativité numérique sonore et musicale. Depuis cinq ans, il est l’un des fondateurs de Silent Partners Studio qui depuis peu a aussi un bureau satellite à Los Angeles. « 80% de nos clients sont aux États-Unis. L.A., c’est un peu comme la plaque tournante en matière d’entertainment ». Son travail est principalement basé sur la production et l’intégration vidéo pour le théâtre, l’opéra et la scène musicale. « On vient de terminer la tournée mondiale de Taylor Swift; on a collaboré à la performance de Justin Timberlake durant le Super Bowl 2018; on a aussi travaillé avec Pink, Bruno Mars, Katy Perry et plusieurs autres ». Gabriel Coutu-Dumont, un homme qui voit grand ? « Je fais aussi de la mise en scène et j’adore travailler sur des shows de théâtre à plus petite échelle, en France et au Québec. Mon univers de création est très large ». En 2019, le créateur d’atmosphères signe la conception d’Au-delà des Échos, le nouveau spectacle produit par Guy Laliberté, un univers immersif mariant musique, lasers, projections 360, effets spéciaux atmosphériques et éclairages spectaculaires.  Gabriel fait donc régulièrement la navette entre Montréal et Los Angeles où il réside présentement afin de développer de nouveaux projets.

 

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Une pyramide géante  C’est sous une pyramide géante de 25 mètres que sera présenté le spectacle. « La symbolique de la pyramide est une image rassembleuse. On y utilisera les technologies d’avant-garde pour y présenter un show  conçu à la manière d’un long voyage immersif à travers l’histoire de l’humanité. Au final, on retiendra que nous venons tous de la même place, des mêmes étoiles, des mêmes atomes », conclut Gabriel Coutu-Dumont. Le spectacle sera un croisement entre l’installation musée, un show de musique et un voyage immersif en son et images. Enveloppant, vibrant et mémorable ! À LIRE dans QUÉBEC Le mag. À VOIR  au Quai de l’Horloge du Vieux-Port de Montréal, dès le 1er juin.

 

 

Publié le : 2 avril 2019 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , | 0 commentaire »