J’ai toujours aimé raconter des histoires. Raconter celle de la Haute-Mauricie par le biais d’un circuit d’interprétation, quelle belle opportunité ! Cet été, j’ai réalisé une série de 14 panneaux qui cette semaine prennent leur place de façon toute naturelle dans le paysage de La Tuque, là où cohabitent harmonieusement autochtones et allophones dans une nature plus grande que nature. Leur histoire m’a touchée, comme celle de la rivière Saint-Maurice et des forêts majestueuses que protégeaient jadis de courageux pilotes d’avions de brousse. La pêcheuse à la mouche en moi connaissait déjà la beauté des lieux – il faut voir leurs pourvoiries pour le croire – mais plonger ainsi au coeur de l’histoire m’a profondément touchée. Plusieurs familles pionnières de la région ou passionnées par celle-ci ont su notamment y transformer l’eau en énergie et redonner au suivant.
Le circuit d’interprétation culmine d’ailleurs vers un point névralgique de la ville, le lac St-Louis, où est projeté sur l’écran d’eau de l’amphithéâtre naturel du Centre Sakihikan le sympathique film Atisoko (Raconte-moi, traduit de l’amérindien) auquel j’ai contribué au scénario et écrit la trame narrative. Le film, d’une durée de six minutes, permet de découvrir la diversité, l’unicité, de même que la cohabitation des deux cultures qui chaque jour, s’enrichissent l’une de l’autre. Ici, l’amour est sans réserve.
Merci Tourisme Haute-Mauricie pour la confiance.