Plus blanc que nature

Dépliant hiver 2013-2014

Quand le blanc paysage se jumelle aux bleus fracassants des ciels de Charlevoix, c’est que l’hiver est au rendez-vous. Déjà recouverts de leur manteau de poudreuse, les sentiers enneigés, entre mer et montagne, n’attendent que le visiteur curieux et aventureux. Avec un terroir riche en saveurs et en découvertes; avec des conditions « au top » sur les pistes de motoneige, de ski de fond, de raquette, de luge et de ski alpin; avec des expériences thermales hors du commun; avec des gens chaleureux qui n’attendent que vous; plus de raisons de ne pas prendre la route vers le paradis.

Mes 3 incontournables de l’hiver ?

  • Monter à bord de la navette ferroviaire, skis aux pieds (ou presque)! Un parcours de 20 km le long du fleuve, de Baie-Saint-Paul au Massif de Charlevoix.
  • Faire un pas de deux sous un ciel étoilé sur la patinoire de l’Hôtel La Ferme, entre le Bercail et le Café du Marché.
  • S’offrir l’expérience thermale du Spa du Verger après une grosse journée hors-piste.

Dépliant Tourisme Charlevoix: hiver 2013-2014

Publié le : 5 décembre 2013 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »

À pas de tortues

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Assister à la naissance de tortues marines et à leur transit vers la mer, j’en rêvais. Voilà que mon plus récent voyage au Mexique a exaucé mon voeu de me trouver sur la plage le soir d’une migration vers la mer.  Ce soir d’octobre,  280 micro-tortues ont pris, ensemble, leur premier bain de mer.

Pendant que plusieurs Mexicains travaillent à protéger l’espèce, d’autres braconnent les tortues comme on consomme une tequila. Les pontes collectives des tortues marines se nomment arribadas. Elles ont lieu sur les plages au début et à la fin des cycles lunaires quand la marée est au plus bas et que le ressac est plus faible. Plusieurs braconniers n’hésitent pas à arpenter les plages en quête des traces apparentes laissées par les mamans tortues ayant creusé un trou dans le sable pour la ponte de leurs oeufs (entre 60 et 200 oeufs chaque fois). Afin d’éviter le braconnage, des Mexicains au grand coeur transfèrent les oeufs à quelques mètres de distance, éliminant ainsi toutes traces susceptibles d’attirer l’oeil du braconnier.

 

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J’ai eu la chance de passer par là le soir d’une éclosion d’oeufs et de voir des centaines de tortues prendre instinctivement le chemin les menant à la mer. J’ai même pu aider certaines d’entres elles, plus fragiles, en les mettant moi-même à la mer. Une soirée magique que je ne suis pas prête d’oublier. Saviez-vous que chaque maman tortue retourne sur sa plage d’origine pour y pondre ses oeufs ? La nature est incroyable !

 

Publié le : 8 novembre 2013 | Auteur: | Catégories : Carnets de voyage | Tags: , | 0 commentaire »

Le Mexique en deux temps

On me demande souvent des conseils pour voyager léger. Il est vrai que j’excelle dans la formule backpackers. Mais quand la mèche est courte et que le rythme effréné d’un quotidien trop bien rempli requiert un peu de répit, c’est le moment de sortir le grand jeu.Tout le monde le sait, j’adore le Mexique. Mais le Mexique en formule « dolce vita », c’est, je dois l’avouer, encore mieux que n’importe quoi. Voici donc deux façons de faire le saut côté Pacifique et de se la couler douce, du bleu plein les yeux.

Casa Descalza (Puerto Escondido)

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Comme son nom l’indique (escondido se traduisant par perdu, en français), l’endroit est on ne peut plus secret. À 20 km au sud de Puerto Escondido, sur la réserve écologique de Costa Cumana, la Casa Descalza se consomme en formule groupe. On rassemble donc la famille ou ses meilleurs amis et on s’offre un sublime épisode de dolce vita au bord de la mer. Paradis des surfeurs, la côte ouest du Mexique est unique par sa végétation tropicale et son côté légèrement bohème, contrastant avec l’allure hip chic de la Riviera Maya côté est. La Casa Descalza est sublime avec son pavillon central à aires ouvertes (et quand on dit aires ouvertes, au Mexique, on dit sans portes ni fenêtres) donnant sur la piscine, la plage déserte et la mer. L’architecture est tout ce qu’il y a de plus mexicaine avec ses toits de branches de palmiers, ses murs et planchers de crépi blanc incrustés de pierres et de coquillages. Le décor – comme le confort – est tout ce qu’il y a de plus contemporain. Ici, l’art est partout, et jusque dans les cuisines. Tandis que Ade veille aux fourneaux, Hilario concocte les meilleurs marguaritas de tout le sud du Mexique. Parole de connaisseur! Pour ceux qui veulent la sainte paix, par ici la visite.

Casa Pan de Miel (Mazunte)

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Dans un autre contexte, la Casa Pan de Miel s’élève au sommet d’une falaise dominant la plage de San Agustinillo. Située à proximité du village de Mazunte, absolument pittoresque – on ne rate pas le Musée de la tortue – , la Casa tenue par la colorée Française Anne Gillet est un pur paradis où les bleus du ciel et de la mer forment un inséparable duo.  L’accès n’est pas facile mais ce qu’on y découvre vaut amplement le détour. À cran de falaise, une piscine à débordement se découpe sur un horizon bleuté où se dessine ça et là une île ou un rocher. L’endroit n’est pas sans rappeler les îles Grecques. On n’a qu’une seule envie: s’offrir ici une escapade romantique à nulle autre pareille, un petit verre de vino blanco dans une main et l’autre, glissée dans les cheveux de son mec. Anne offre la formule B&B avec petit-déjeuner et ouvre sa cuisine aux invités qui désirent concocter leurs propres menus en soirée.  Pour les amoureux d’aventures douces et de jolis frissons, par ici la visite.

Publié le : 7 novembre 2013 | Auteur: | Catégories : Carnets de voyage | Tags: , , , | 0 commentaire »

Dia de Los Muertos

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Pleurer ses morts? Nah! Pourquoi faire ? Autant célébrer la vie pendant qu’on y est.  Au Mexique, où j’étais le 1er novembre, le Jour des Morts est une occasion comme tant d’autres de célébrer dans la joie le fait d’être vivant.

Là où j’étais – c’est à dire au bout du monde – un autel s’est érigé en un temps trois mouvements avec des bougies et des fleurs partout, notamment la cempoa – communément appelée la Rose d’Inde. La fête entourant el Dia de Los Muertos est issue de rituels indigènes (d’où la présence de squelettes et de la figure de la Catrina) mêlés aux croyances chrétiennes qui veulent que les âmes parcourent la Terre et flottent autour de nous. El Dia de Los Muertos est donc le jour où les morts sont appelés à rejoindre les vivants.

Ainsi offre-t-on aux défunts un peu d’eau, de la bière et une bonne bouteille de mescal pour les attirer en apaisant leur soif et en nourrissant leur âme, question de les amadouer et d’éviter ainsi qu’ils nous emportent avec eux. Partout, des fruits séchés, el pan de muerto (le pain des morts, plutôt sec, parfumé à la fleur d’oranger et décoré de sucre rouge pour représenter le sang humain) et des sucreries en forme de crâne, les calaveras,  (n’y pensez même pas! sucrées à l’extrême, avec chocolat et amarante)

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sont étalés sur l’autel, entre deux souvenirs du mort. Le coeur est à la fête, la tristesse ne laissant ici qu’une trace passagère sur les visages rieurs des Mexicains, petits et grands, qui se réunissent sur les sépultures fleuries, le temps d’un pique-nique en famille. À la fois touchant, intriguant et totalement  inspirant!

 

Publié le : 7 novembre 2013 | Auteur: | Catégories : Carnets de voyage | 0 commentaire »

SENS à l’affût

MASMAG13-Cover                                                                                                                                                                                                               Vous aimez l’hiver ? Les ciels plus grands que nature ? Le ski ? La bonne bouffe ? Les paysages à couper le souffle genre les falaises abruptes qui se jettent à la mer ? Un petit tour dans Charlevoix s’impose. Question de prendre le pouls, on se procure le magazine SENS et on plonge.  L’hiver réserve ses surprises aux amoureux de grands espaces et de glisse. On a même une piste de luge déjantée – unique en Amérique du Nord – sur 7 kilomètres de méandres enivrants. Un passage au Spa du Verger de l’Hôtel La Ferme s’impose en après-ski, si on n’est pas resté festoyer au Massif en profitant des 5 à 7 inimitables du Pub du sommet.  Cette année, la navette ferroviaire du Massif de Charlevoix fera le trajet régulier, quotidien, entre l’Hôtel La Ferme et le Massif. On monte à bord et on s’en met plein la vue avant de s’en mettre plein les bottines.

Dans ce nouveau numéro, découvrez les joies de Charlevoix en toute saison. Découvrez le talent de nos artistes et de nos chefs et la folie de trois sportives à toute épreuve: Catherine Dufour (kitesurfer), Janick Lemieux (cycliste-aventurière) et Dominique Maltais, notre championne! De la belle lecture, en attendant l’hiver. Un magazine signé LE MASSIF DE CHARLEVOIX et rédigé de ma plume d’un couvert à l’autre. J’adore! À lire en ligne, d’un seul clic.

Éditeur: YQBMédia

Publié le : 22 octobre 2013 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »

Chic & Rustique, une première

BEAMAG13-Cover                                                                                                                                                                                                                   Mais que se cache-t-il entre les couverts du plus récent magazine 16.08 ? Rien de moins qu’un autre magazine. Bien au chaud entre les pages de la publication, CHIC & RUSTIQUE fait ses premiers pas dans le monde de l’édition. Initié par l’Association des gens d’affaires de Lac-Beauport qui en rêvait depuis des lunes, le magazine fait la promotion d’un art de vivre à la campagne sans rien manquer de la ville.

Mandatée pour rédiger le magazine d’un couvert à l’autre, j’ai eu la chance d’y rencontrer des gens fort sympas et dotés d’un dynamisme propre à ce petit coin de paradis  à 20 minutes seulement du centre-ville de Québec. Des gens d’affaires, oui, mais des artistes aussi. Beaucoup d’artistes. Des gens qui reconnaissent les bienfaits de la nature dans la vie quotidienne. Des gens qui aiment bouger et qui profitent, de saison en saison, des attraits de leur lac et de leurs montagnes. Des commerçants qui ont choisi d’y vivre et d’y ouvrir boutique. Des chefs, beaucoup de chefs. C’est que Lac-Beauport, c’est ça. Un paradis pour épicuriens et amoureux de nature.

Éditeur: YQBMédia

Publié le : 21 octobre 2013 | Auteur: | Catégories : Éditorial | 0 commentaire »

16.08 – Take 2

1376335_427708937333120_1960979209_n                                                                                                                                                                                                                  Voilà que la deuxième parution du magazine 16.08 fait son entrée en kiosque et chez les abonnés. Avec un contenu coloré rempli de bonnes adresses et de suggestions pour la nouvelle saison, 16.08 joue dans la cour des grands avec des articles signés par une équipe de rédaction curieuse et ultra branchée sur le pouls de Québec.  J’y signe un article sur Pierre Lassonde, mécène fort sympathique derrière le nouveau pavillon éponyme du Musée national des beaux-arts du Québec.  Aussi, j’ai visité pour vous le Vieux-Québec, question de démystifier le fait qu’il puisse n’appartenir qu’à la gent touristique.  Sachez que plus de 2 500 personnes y habitent à l’année, profitant de ses beautés et d’attraits incontournables pour tout bon foodie qui se respecte.  Vous voulez en savoir plus ? Abonnez-vous. Deux numéros par an pour moins de 10 $ ? Une aubaine.

Publié le : 21 octobre 2013 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: | 0 commentaire »

Éole et son île

Quand on parle des Îles-de-la-Madeleine, il ne se passe pas cinq secondes avant que quelqu’un  tombe en extase. « Ha oui, les Îles, j’y suis allé l’an dernier. Magique! » ou encore « Haaaaaaaa les Îles,  il paraît que c’est extraordinaire ». Bref, on ne reste pas indifférent aux Iles, qu’on y soit déjà allé ou pas. Mythique? Presque!

J’en reviens. Façon de parler car on n’en revient jamais. Les Îles-de-la-Madeleine sont au Saint-Laurent ce que le Coin du Banc est à la Gaspésie. Un endroit unique où les dunes étendent leur désert à l’infini. Avec ses noms de plages et de villages qui font rêver (Étang du Nord, Havre aux Maisons, Fatima, la Grande Échouerie); avec ses cafés mythiques – dont le célèbre Café de la Grave – où les pianos résonnent jusqu’au fond des coeurs; avec l’accent chantant de ses Madelinots au regard bleu fleuve; avec ses dunes de sable blanc où ne cesse la caresse du vent….s’arrêter aux Îles-de-la-Madeleine c’est un peu comme faire naufrage au creux d’une épaule. Là où se referment doucement sur nous les bras de la mer.

Coups de coeur:  

Ici, le tourisme d’aventures a trouvé la façon de tirer le maximum du vent (Aérosport) et des sensations fortes, en kayak de mer ou en habit de flottaison dans les grottes du nord, sous les falaises de la Bluff (La Salicorne). Les massages thaï se font 100% authentiques sous le doigté d’Anong Chan, le secret le mieux gardé de Bassin,  tandis que la gastronomie en jette plein les papilles. On s’offrira volontiers le terroir océan à son meilleur à la Table des Roy (coup de coeur pour la bouillabaisse et le risotto de fruits de mer) et les jambons crus ultra cochons de Patrick Mathey… de Cochons tout ronds.

Côté atelier, on visite entre autres celui du peintre René Lemay pour découvrir un univers figuratif à l’approche franchement contemporaine.

Les Iles de la Madeleine, été 2013 176 Les Iles de la Madeleine, été 2013 170                                                                                     Les amateurs de céramique ne ratent pas un passage à l’atelier de Patrick Leblond, artiste sensible et sympathique dont les oeuvres – décoratives autant qu’utilitaires – s’ inspirent de l’univers des grands échassiers des Iles. Un savoir-faire traditionnel, purement réinventé!

 

 

 

 

Publié le : 3 septembre 2013 | Auteur: | Catégories : Carnets de voyage | Tags: , , , , , , , | 0 commentaire »

L’Amour est bleu

immense2014 131 immense2014 144 immense2014 031 immense2014 107 immense2014 073 immense2014 056immense2014 061immense2014 032 immense2014 110                                 Les bleuets du Lac Saint-Jean ne sont pas tous dans les bleuetières, dans les tartes ou dans les paniers de supermarché. Les Bleuets, ce sont aussi tous ces gens sympathiques – au coeur grand comme la terre – qui ont choisi de vivre au Lac ou d’y revenir, comme on revient à la source après un exode momentané dans le tourbillon des villes.

Je rentre d’un reportage sur les berges du grand bleu où j’ai rencontré des Bleuets plus passionnés que d’autres, des gens qui m’ont fait rire, d’autres qui m’ont drôlement émue par leur simplicité et leur joie de vivre contagieuse. En avant-goût du prochain magazine IMMENSE – parution été 2014 – voici en images un aperçu de ma tournée au pays des bleuets. Et vive la compagnie!

Publié le : 24 août 2013 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , , , | 0 commentaire »

Le point G

rivière ste-marguerite 072                                                                                                                Les 3 G, vous connaissez? Pour vivre un petit moment jouissif, il faut s’arrêter visiter  la perle du Fjord. Après avoir quitté la route principale (172) traversant la Vallée de la biodiversité, entre Tadoussac et Saguenay, on bifurque sur un petit chemin de traverse et, le temps de quelques kilomètres, nous voilà prisonnier du plus beau cul de sac qui soit, le Fjord droit devant soi.

Sainte-Rose-du-Nord est  lové dans la crique, entre les rocs escarpés du Fjord. Juste à côté du quai, la famille Girard y exploite le casse-croûte Les 3G  depuis 1960. Si on se fie à la verve de François-Xavier (du célèbre trio), la joie de vivre a tissé son nid dans l’ADN de la famille. Le retraité y passe tout l’été, épluchant les patates et donnant un coup de main aux caisses, quand ça déborde de partout. Comme quand la Marjolaine vient accoster ici tous les jours de juillet-août, déchargeant des centaines de croisiéristes d’un jour en quête d’une crème glacée molle à l’érable ou de sa célèbre poutine.

En 2009, François-Xavier s’est  fait  un  malin plaisir de la faire goûter à l’acteur français Pierre Richard, venu tourner  ici  Le Bonheur de Pierre, avec la saguenéenne Louise Portal.  Dans son établissement fermé pour l’hiver, François-Xavier et Pierre Richard ont « cliqué » se racontant des tonnes d’histoires à dormir debout. Cet hiver-là est passé comme un coup de vent, distrayant François-Xavier de son hobby habituel: la sculpture sur bois.

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C’est que l’homme est « aux oiseaux ». Il faut les voir perchés sur ses clôtures, le nez au vent. « Un gamin européen a craqué et en a même glissé un dans ses bagages », raconte  François-Xavier Girard, fier de voir voyager ses petits au-delà du Fjord et des océans.

Amateurs de poutine, la sienne vaut le détour! Jamais mangé d’aussi bonne! Normal puisqu’elle est faite du célèbre  fromage Boivin!

 

Publié le : 20 août 2013 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , | 0 commentaire »