Le grain de sel de Daniel Vézina

Après avoir animé durant cinq ans la populaire émission Les Chefs (avec près d’un million d’auditoire chaque semaine), le chef Daniel Vézina tire sa révérence. Quand il ne fait pas la navette entre ses deux restaurants Laurie Raphael de Montréal et Québec, il s’enferme dans son chalet de Tewsbury pour pondre un sixième livre de cuisine qui traitera cette fois de créativité face aux grands enjeux de la société. Une ponte attendue en grande pompe pour l’automne.

J’avais rencontré Daniel Vézina lors d’un BBQ entre amis l’été dernier sur les toits du Vieux-Québec. Un souper qui se voulait simple et convivial…mais quand c’est le chef le plus réputé de Québec qui grille les saucisses sur le feu, il y a de quoi être impressionné. Récemment, nos chemins se sont croisés à nouveau quand j’ai eu le plaisir de m’entretenir  avec lui en prévision d’un article à paraître dans le magazine BIENVENUE. Un magazine adressé aux croisiéristes qui seront nombreux à fouler les quais de Québec, de mai à septembre.

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Le pif de Wes Anderson

Quand Wes Anderson contacte Nicolas Cloutier, la chimie opère d’un seul coup. Qu’ont en commun le célèbre réalisateur américain – à qui on a remis 4 statuettes aux Oscars 2015  - et le québécois pure laine propriétaire de NOSE, une parfumerie confidentielle à Paris ? Une envie commune de ne pas laisser la commercialisation guider leurs actions. Authentiques vous dites ? Jusqu’au bout du nez.

En 2014, NOSE  – la parfumerie confidentielle de Nicolas Cloutier –  fait couler beaucoup d’encre en créant Air de Panache, un parfum exclusif réalisé pour le personnage principal de The Grand Budapest Hotel, le plus récent film de Wes Anderson. « Une collaboration artistique sans aucune intention commerciale » avoue Nicolas Cloutier pour qui film d’auteur et parfumerie confidentielle se rejoignent par leur approche alternative.

Dans le cadre d’une entrevue réalisée pour le magazine 1608, j’ai eu le plaisir de discuter de cette approche plutôt marginale avec Nicolas Cloutier. Mais qu’est-ce qu’une parfumerie confidentielle ? « On parle de parfums qui ne sont pas mass market mais qui réfèrent plutôt au bagage olfactif de chacun ». D’accord mais ça fonctionne comment ? Il faudra attendre l’édition Été du magazine 1608 pour en savoir plus.

L’air du large façon Maritime

Vous m’offrez un voyage dans les Maritimes ? Mon sac est prêt dans la seconde. Puisque j’a-do-re cette région du Québec, pas besoin de dire que je me suis régalée à écrire la brochure touristique 2015 du Québec maritime. Me lirez-vous ? Sûrement, si l’escapade vous intéresse.

D’une rive à l’autre de l’estuaire du Saint-Laurent jusqu’aux dunes des Iles de la Madeleine en passant par la géante péninsule de la Gaspésie, les régions du Québec maritime offrent de quoi garnir ses carnet de voyage de folles aventures.

Randonner les sommets de la Gaspésie et terminer sa journée à la table gastronomique d’une auberge de montagne? Découvrir les baleines d’un fabuleux parc marin? Parcourir des kilomètres à vélo le long de l’estuaire ? Par ici la sortie! On a même 10 parcs nationaux quand vient le temps de perdre la carte.

Entre terre et mer, on y découvre la diversité d’une région chaleureuse autant que généreuse à travers une multitude de circuits & séjours et par le biais de ses montagnes à escalader, de son rocher « percé », de ses parcours gourmands, de ses croisières et de ses îles.

On a déjà hâte à l’été!

Le meilleur du Québec

Je n’ai pas toujours le temps – ni les moyens – de faire un saut de l’autre côté de la grande mare. Mais j’aime toujours prendre le temps d’écrire à mes cousins de France. Devant l’écran de mon ordi, QUÉBEC LE MAG me paie pour trouver les mots pour leur dire. Leur dire qu’ici au Québec, on s’amuse comme des petits fous même s’il fait moins mille au thermomètre et que malgré les longues distances qu’il faut souvent parcourir pour se rendre d’un point à un autre, le Québec a de quoi faire rêver peu importe le temps de l’année !

Avec ses parfums d’encre fraîche, LE MEILLEUR DU QUÉBEC (publié par Québec Le Mag – Éditions Néopol…la famille du Petit Futé ) propose un condensé des meilleurs endroits  pour jouer dehors, bien boire et bien manger. Le magazine se présente en fait comme un florilège des coups de coeur de la rédaction en même temps qu’une mine d’idées pour tous les Français qui projettent de séjourner au Québec.  Je suis prête à parier que même les Québécois risquent d’y apprendre quelques secrets bien gardés. Dans ce hors-série gratuit, je signe donc quelques articles dont   »Les sept merveilles de Charlevoix » disponible en téléchargement gratuit, ici.

Publié quatre fois l’an, Québec Le Mag est distribué en France auprès de milliers de lecteurs et de nombreux abonnés intéressés par le Québec. Vous cherchez à les rejoindre? Voilà un véhicule média fort intéressant pour cibler les cousins voyageurs, les amoureux de nature et les épicuriens en quête de nouvelles destinations. Québec Le Mag est aussi disponible au Québec, dans les meilleurs kiosques.

Complètement Hooké!

Plus que contente de partager enfin ma passion de la pêche à la mouche avec les milliers de lecteurs du magazine 16.08. Il faudra toutefois attendre l’édition du printemps (sortie en kiosque début avril) pour consulter mon TOP 10 des meilleurs spots de pêche entourant Québec (de la rivière Jacques-Cartier à la Ste-Marguerite). Jamais essayé? Plusieurs organismes, pourvoiries et associations offrent des cours d’initiation pour moins de 200$. La tribu Hooké n’a quant à elle de leçons à recevoir de personne. C’est quoi Hooké? Des passionnés de pêche à la mouche – et professionnels de la communication – qui profitent de chacun de leurs voyages de pêche sur les rivières du Québec (et ailleurs) pour tourner de bien belles images. Avec à leur actif au moins 4 longs-métrages – dont le plus récent tourné en Ungava – et une trentaine de web clips, la tribu Hooké est devenue en deux ans à peine LA référence mondiale en matière de pêche à la mouche. Les OUISURF de la canne à moucher. Allez jeter un oeil, en attendant la parution de Les Routes de la soie dans le prochain 16.08.

Crédit photo: Guy Charlebois/Sujet: moi-même, sur la rivière Sainte-Marguerite

Jeff Stinco: coeur de rocker!

Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de rencontrer une rock star. Mandatée par le magazine CHIC (à lire dans la prochaine édition printemps-été), me voilà attablée au chic resto Lauréa (rue Laurier, Montréal), l’un des sept restaurants-bars-buvettes propriétés du réputé guitariste de Simple Plan, Jeff Stinco. Groupie ? Un peu. Foodie? Beaucoup. Je suis donc dans mon élément, assise toutefois entre deux chaises: lui parler musique ou restauration ? Durant près de deux heures, nous ferons les deux.  La discussion tourne autour du  lancement du 5e album de la formation (sortie prévue cet été), de la prochaine tournée mondiale (début en Europe, à l’automne),  de l’ouverture plus que récente (la veille quoi !) du Shinji Barl, un bar bien branché de Griffintown (7e d’un catalogue déjà bien garni), du milieu de la restauration montréalais (on impose des quotas ou pas?), de ses deux filles et de la gratitude qu’il éprouve envers la vie, tout simplement. Je  vous dirais qu’après cet entretien passionnant, j’étais à mon tour remplie de gratitude. Je me répète: ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de rencontrer une rock star. Merci, c’était vraiment CHIC!

Quatre saisons dans le désordre

Ca vous rappelle quelque chose? Le titre de l’un des plus fabuleux albums de Daniel Bélanger, bien sûr!  Le CD a tellement joué entre mes quatre murs et mes deux oreilles, qu’il est maintenant tout abimé. Je m’en suis aperçu seulement ce matin, en voulant réécouter le chef d’oeuvre. Ca m’a fait penser à quel point le travail de rédactrice en tourisme est étroitement liée à ce concept de saisons dans le désordre. Saviez-vous que c’est par des mercures frôlant les +30 degrés que l’on écrit sur l’hiver; et par 30 sous zéro, sur l’été? Entre les deux, ça fait bien 60 degrés de différence ça! J’ai allumé là-dessus en écrivant les pages du prochain Guide Touristique 2015 de Lanaudière, en pleine tempête de neige, dans mon Charlevoix tout blanc. Il en va de même quand, en plein été, au bord de la piscine ou en pleine virée kayak sur le Saint-Laurent, je me creuse les méninges pour trouver les sujets du prochain magazine SENS (Le Massif de Charlevoix) dont la sortie annuelle est prévue avec l’arrivée de la saison froide. Il y a quelque chose à la fois étrange et passionnant à vivre les saisons presque six mois avant tout le monde. Bon, ok, on est loin du tant convoité moment présent mais l’anticipation, c’est le fun aussi non?  Désir, attente, rêve...  Anticiper, n’est-ce pas là une belle façon de se projeter dans l’avenir en pensant qu’on sera toujours là demain puisqu’on y est déjà? Là-dessus, je retourne à mon été imaginaire!

L’insoutenable légèreté de…

Faire une entrevue avec Pascale Girardin ? Quelle belle opportunité de rencontrer cette céramiste exceptionnelle dont j’avais pu admirer l’installation faite de pastilles en suspension créée pour le restaurant Laurie Rafael du Germain de Montréal. La femme – autant que ses créations – impressionne. De Montréal à Shanghai en passant par Dubaï et Bora Bora, Pascale Girardin livre des oeuvres dont la légèreté n’a d’égale que la profondeur de sa quête.

Depuis plus de 30 ans, l’artiste approfondit son art avec passion et ténacité. « J’ai réellement pris naissance les deux mains dans la terre», avoue celle-ci. À la fois légères et enracinées, ses créations ouvrent un dialogue sur la quête d’identité et de racines. Avec le temps, Pascale Girardin accepte ses dualités préférant parler de pluralité. «  Plus je vieillis, moins ça m’intéresse d’être cohérente ». Malgré la peur d’être incomprise, l’artiste tente chaque jour d’avoir le courage de ses vertiges. Envie d’en savoir plus sur sa démarche artistique et ses projets à venir ? Entrez en douceur dans le monde de transparences de Pascale Girardin en cliquant ici (article publié dans la plus récente édition du magazine CHIC).

X sur Dolan!

Je dois l’avouer, je suis bien déçue aujourd’hui pour Xavier Dolan: son plus récent film Mommy ne sera pas de la compétition des Golden Globes. Qu’à cela ne tienne, il reste toujours les Oscars! Il faudra toutefois attendre en janvier pour en savoir plus. Mais si jamais Dolan remportait l’Oscar dans la catégorie « Meilleur film étranger », cet Oscar serait le deuxième accordé à un québécois, Les Invasions Barbares de Denys Arcan étant encore le seul récipiendaire de la prestigieuse statuette. Pour le moment!

En mai dernier, à Cannes, le plus récent film de Xavier Dolan (Mommy) remportait le prix du Jury, ex-aequo avec le dernier Jean-Luc Godard, Adieu au langage. Il a récemment été mis en nomination dans la catégorie du meilleur film étranger aux Spirit Independant Awards, qui récompensent le cinéma indépendant, créé en marge des grands studios. J’adore Dolan! Pas seulement ses films, le mec aussi. Bien que certains ne puissent le piffer plus que cinq minutes en entrevue, j’avoue que son petit côté un tantinet baveux et provoquant me plaît bien. J’ai eu la chance de l’avoir en entrevue il y a quelque temps déjà. J’ai été rapidement stupéfaite par son assurance et son intelligence à « gérer » l’entrevue à sa manière. On ne fait pas dire ce qu’on veut au jeune homme. À lire ici, page 18, dans le magazine CHIC.

Je lui souhaite la meilleure des chances pour les Oscars. Qu’on l’aime ou non, Xavier Dolan fait partie de nos fleurons nationaux. Il n’y a pas que le hockey après tout! (RIP Jean Béliveau!) !

Complètement toqués!

Séparés par 6 000 km de terre et d’océan, Stéphane Modat et Baptiste Peupion ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam. Les deux chefs rêvent aujourd’hui d’inscrire le Château Frontenac dans le top 10 des 100 des meilleurs restaurants du monde. Ils sont tous les deux tombés très tôt dans la marmite. Français d’origine, l’un est arrivé il y a 14 ans, l’autre est tout frais débarqué.  Ce qu’ils ont en commun ? Des yeux gris océan et l’amour incontesté de la bonne cuisine. «  J’ai grandi dans les vignes du sud de la France ; quand je me réveillais le matin chez mes grands-parents, ils cuisinaient déjà le sanglier que le chasseur venait d’apporter », se souvient Stéphane Modat, le nouveau chef du Château. Chez les Peupion, on est cuisinier de père en fils. « À cinq ans, je me voyais déjà là».  Baptiste Peupion est aujourd’hui chef exécutif de l’un des plus grands hôtels du monde. Quand ils discutent bouffe, pêche à la mouche et tutti quanti, la complicité est palpable entre les deux hommes. « On a appris en France où la rigueur était de mise. En voyageant, on a commencé à voir la cuisine différemment. On s’inscrit maintenant dans la continuité des grands chefs de cuisine du monde ».

J’ai eu la chance de m’entretenir avec eux dans les coulisses d’un « nouveau » Château complètement relooké. Gens de Québec – et ceux de passage –  le temps des Fêtes ne pourrait être le meilleur moment pour offrir à vos Rois, Valets et Dames de coeur le plaisir de prendre place à la table des grands. Pour ce faire, trois choix plutôt qu’un: Le Champlain, le Sam ou le 1608. Trois options mais la même signature de chefs complètement toqués! Le Château Frontenac, l’incontournable adresse pour festoyer royalement.

Reportage à lire ici dans le magazine Vie de Château.