Le Fjord d’Eve-Marie

La populaire animatrice de Salut Bonjour Week-End a récemment succombé aux charmes de l’Anse-Saint-Jean, l’un des villages carte postale du Fjord. Pour cette passionnée d’immensité née à l’Isle Maligne, le Fjord est avant tout une histoire de grands frissons.

Eve-Marie retourne dans son patelin dès que la vie trépidante de la « grande ville » vient brouiller les cartes et embrouiller son cerveau . Très occupée, elle a eu la gentillesse de m’accorder une entrevue pour le prochain magazine IMMENSE dont la sortie est prévue pour le début de la saison touristique de Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Quand je traverse le parc et que j’aperçois au loin les Monts Valins, je suis saisie d’une bouffée d’émotions » affirme celle qui ressent un puissant sentiment de liberté dès qu’elle revient dans son terrain de jeu natal. Et pourquoi l’Anse-Saint-Jean ? « Mon copain et moi y faisions un pèlerinage question de revoir la maison de son grand-père, à deux pas de la marina, la rivière Saguenay droit devant. On a simplement frappé à la porte et le destin a fait la suite ». La maison est dorénavant la sienne; elle en repart chaque fois une larme au coin de l’œil.

Les coups de coeur d’Eve-Marie

Fjord en Kayak Un jour, en plein milieu du fjord avec 300 m d’eau en dessous, j’ai eu comme un vertige à l’envers quand le guide de Fjord en Kayak nous a dit « Vous voyez la hauteur de ces montagnes ? Il y a autant d’eau en dessous ».

Les bières artisanales du coin Jamais je n’arrive à l’Anse-Saint-Jean sans une Vire Capot ou une Tante Tricotante de la Microbrasserie du Lac dans mon panier. Ce sont les meilleures du coin, on les trouve partout au Saguenay et j’adore leurs étiquettes.

Le centre-ville d’Arvida Pour mes souvenirs d’enfance. Pour l’histoire fabuleuse d’un village construit en 129 jours et qui fut jadis un modèle d’architecture urbaine. Et parce que je fais partie du comité qui cherche à faire reconnaître Arvida au patrimoine mondial de l’Unesco.

Photo: Julie Perreault

À quai pour l’été !

Québec, 15 mai. La saison des croisières est maintenant officiellement ouverte. Saviez-vous qu’ils seront plus de 122 000 croisiéristes – et 47 000 membres d’équipage – à fouler les quais du Vieux-Port de Québec cet été ? Tout ça parce que plus de 110 bateaux de croisières vont accoster au terminal de croisière de la Pointe-à-Carcy.

Et qu’aura en commun tout ce beau monde? La possibilité de s’inspirer du magazine BIENVENUE pour planifier leur escale dans la seule ville fortifiée au nord de Mexico. On y trouve une série de tops 10 allant des vues spectaculaires, aux sorties nightlife, restos branchés, tables gastronomiques, terrasses intimes en passant par le top 10 du « quoi faire quand il pleut ». Daniel Vézina a aussi accepté de m’accorder une entrevue et de partager quelques petits secrets.

Vous saviez que Québec – Kebec en algonquin – signifie « là où le fleuve se rétrécit » ? Bienvenue dans la plus européenne des cités d’Amérique.

Je suis d’Actualité !

J’ai oublié de vous dire: je suis maintenant blogueuse « art de vivre » pour  l’Actualité. Cool ! Comme je fais souvent la navette entre Québec et Charlevoix, je vais me concentrer sur ce qui s’y passe plus particulièrement et sur ce qui me branche côté bouffe, restaurants et nouveautés de toutes sortes.

Comme l’été s’en vient à grand pas, j’ai eu envie de vous parler cuisine de rue. Mais pas n’importe laquelle.

Pour faire différent et parce que Montréal, disons-le, a  une é-nor-me  longueur d’avance sur sa plus proche rivale, j’ai décidé de mettre en valeur un concept de bouffe de rue (et une famille d’entrepreneurs) que j’admire beaucoup.

Après en avoir fait succomber plusieurs au péché de gourmandise, le célèbre Panache – le restaurant 5 étoiles de l’Auberge Saint-Antoine située dans le Vieux-Port de Québec – a décidé d’exporter sa recette en version mobile. Ainsi, le Panache Mobile existe-il maintenant en plusieurs variations: installé entre les ceps d’un vignoble de l’Ile d’Orléans, sur les berges du Saint-Laurent à deux pas du centre-ville de Québec ou lové au coeur d’un grand parc verdoyant d’un quartier huppé de la capitale. Envie d’en savoir plus ? Suivez-moi dans l‘Actualité ici.

Plume monastique

De passage à Québec ? Il faut faire un saut au Monastère des Augustines. Dès juin, ce sera la nouvelle adresse pour quiconque est en quête de paix, de ressourcement et d’hospitalité. Classé parmi les Healing Hotels of the World, l’endroit offre des chambres (en version monastique ou contemporaine) à petits prix de même qu’une série de cours et d’ateliers de toutes sortes permettant de refaire connaissance avec son moi profond. À lire mon reportage dans la prochaine édition de BOOM MAGAZINE, pour plus de détails.

#leclownesttriste

On s’y attendait tous. Mais la nouvelle de la vente du Cirque du Soleil à un consortium américain – tombée sur les fils de presse il y a quelques heures à peine – marque à coup sûr la fin d’une époque. Le Cirque du Soleil vient-il à jamais de perdre son âme?

J’ai beau être passé à d’autres projets il y a plus de 15 ans, je porte encore aujourd’hui le Cirque du Soleil tatouée bien profondément sur le coeur. Au Cirque un jour, au Cirque toujours!

J’ai passé près de 10 ans de ma vie professionnelle au Cirque du Soleil. J’y ai rencontré des gens extraordinaires. J’ai travaillé fort mais j’ai rêvé aussi. Et j’ai été grandement inspirée. Le Cirque m’a donné la possibilité de voyager, de découvrir le monde, de faire la part des choses et de me sentir privilégiée de participer à quelque chose d’unique, de grand, de différent. Aujourd’hui marque la fin d’un règne. Le Cirque du Soleil ne sera jamais plus pareil sans Guy Laliberté, sans son génie et sans la façon « québécoise » de faire du show-business. Le Cirque du Soleil est mort. Vive le Circus of the Sun.

Perte d’une identité

Aujourd’hui, je suis  triste de la perte de ce joyau économique que représente le Cirque du Soleil pour le Québec. Je suis triste pour la fin d’une époque où le Cirque était encore la bête de scène que j’aimais, remplie de poésie. Je suis triste de l’avoir vu tomber dans la recette de spectacles thématiques, d’Elvis à Jackson en passant par Beau Dommage. Que sont devenus les marchands de rêve qui voulaient leur cirque accessible à toutes les bourses? Le Cirque du Soleil est maintenant un luxe que très peu de familles peuvent se permettre. Rentabilité oblige ! Je me console en pensant à quel point il a servi de modèle pour un nombre important de jeunes artistes de cirque qui aujourd’hui ont réussi à dépasser le maître. La preuve que la sensibilité n’est pas une question de moyens financiers !

Je souhaite à tous les employés du Cirque du Soleil de continuer à rêver et de poursuivre leur rêve personnel, quel qu’il soit. Le Cirque est la preuve tangible que le rêve peut payer, même quand on est cracheur de feu

Chic, Simple Plan et moi

La plus récente édition du magazine CHIC est enfin disponible à travers tout le Canada, dans le réseau des hôtels Le Germain. Quel magazine ! Fait cocasse, Le Germain a exceptionnellement – et pour la première fois – sollicité ses réseaux sociaux pour faire le choix de sa couverture printanière, hésitant entre deux magnifiques photos mettant en valeur la top model Elissa, photographiée ici par Brian Ypperciel. Envie de jeter un oeil en coulisses ? Par ici.

Comme plusieurs ont pu le voir sur ma page Facebook, j’étais moi-même très excitée d’être mandatée par CHIC pour rencontrer Jeff Stinco en chair et en os. Groupie? Pas vraiment mais les rock stars m’impressionnent. Leur parcours, leur style de vie, leurs idéaux.  Je l’avoue, j’étais un peu impressionnée par le calibre du joueur. À la demande de plusieurs, voici le lien vers mon entretien avec le célèbre guitariste de Simple Plan, aussi propriétaire de sept restaurants dans la métropole montréalaise. Envie de jeter un oeil ? Par ici et bonne lecture.

Un merci tout spécial à la photographe Josée Lecompte pour avoir immortalisé « mon » moment au restaurant Lauréa de la rue Laurier (Montréal).

Pstt! Dans chaque édition, j’ai également le plaisir de signer la page des meilleures adresses et des incontournables à Québec.

25 ans mon Lapin!

Dès que je passe à Québec, je fais un saut au Lapin Sauté. Ce printemps, voilà qu’on m’offre une occasion irrésistible d’aller me rincer l’oeil sur la plus jolie rue piétonne de Québec. Pourquoi? Parce que  je ne rate jamais une occasion de célébrer. Surtout quand mon Lapin fête ses 25 ans!

Est-ce parce que les cures de rajeunissement se font tendance ou si c’est la fièvre du printemps qui a piqué notre lapin au vif ? Toujours est-il que pour ses 25 ans,  le resto du 52 rue Petit-Champlain y est allé d’une cure de jouvence, dévoilant une nouvelle signature et revisitant son décor en métissant harmonieusement bois de grange et aluminium.  En voulant se présenter sous son meilleur jour, le Lapin Sauté a ainsi opté pour la modernité dans la continuité.  Côté ambiance, pas de panique ! On n’a touché à rien alors si on aimait déjà son côté intime et champêtre avant, on va adorer maintenant !

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Quelle mouche t’a piqué ?

Voilà que l’édition printanière du magazine 16.08 fait son entrée en kiosque. Pour souligner l’arrivée des beaux jours et l’envie « mordante » de sortir les cannes à moucher, j’y signe un dossier LA PÊCHE QUI FAIT MOUCHE. À découvrir: mon top 10 des endroits les plus inspirants pour dérouler la soie (à proximité de Québec), les Essentiels (vêtements et accessoires) ainsi qu’un  portrait des mordus de la tribu Hooké. Pour s’amuser un peu, j’ai aussi demandé à trois fanas de pêche de nous présenter leur mouche-fétiche en nous racontant une petite histoire de pêche dans un article intitulé « Quelle mouche t’a piqué ».  Découvrez-y la passion de Stéphane Modat (Le Château Frontenac), Mario Bernardo (Le Montego Club)  et Rocco Cortina (Il Matto).

À lire, en attendant l’occasion de faire mouche!

La Sainte Paix !

Mandatée par le magazine BOOM pour un rédiger article sur le Monastère des Augustines de Québec, je me suis retrouvée plongée dans l’un des plus beaux chapitres de notre fabuleuse histoire. Il faut remonter en 1639 pour voir débarquer à Québec les trois premières Augustines qui, quelques années plus tard, fonderont le premier hôpital en Amérique  (au nord du Mexique). Mais qui étaient ces pionnières et quelle est la valeur du legs qu’elles s’apprêtent à nous faire ? En fouillant les profondeurs de leurs archives (leur Musée compte à lui seul pas moins de 40 000 artefacts), on découvre une communauté dont les valeurs humaines voire humanistes seront bientôt (fin juin) dévoilées et partagées avec le grand public dans un projet grandiose (réalisé au coût de 40 millions de dollars)  dont la mission est essentiellement axée sur la santé globale. Je parle de la transformation d’un joyau de notre patrimoine en hôtel-expérience membre de Healing Hotels of the World !

Le passé de soignantes et d’apothicaires des Augustines inspire. Qu’en pense ma plume? À lire bientôt, sous la couverture printanière de Boom Magazine.

Virage au vert

L’été s’en vient et c’est le temps de penser à ses prochaines escapades au vert. À une heure de Montréal, plaines agricoles, vallées profondes, îles vierges, montagnes célestes, lacs et rivières cristallines constituent la trame d’un coin de pays aux mille visages.

Au-delà du Festival de musique de Lanaudière, des Sept-Chutes de Rawdon,  de la Forêt Ouareau, de l’Auberge du Lac Taureau ou celle de la Montagne Coupée,  plusieurs des attraits de Lanaudière restent encore méconnus. 2015 est le moment de planifier un séjour ou une virée sur un territoire de grands espaces intemporels. Pour combien de temps encore?

MON TOP 5

• Le Vignoble Carone (Lanoraie): pour le charme d’Anthony Carone et de ses Pinot Noir
• Pourvoirie Kan-à-Mouche (Saint-Michel des Saints): pour les chalets de bois ronds et le terroir revisité du chef François Lesoin
• Chutes Monte-à-peine et des Dalles (Sainte-Béatrix): pour la rando-aventure sur ses trois ponts suspendus au-dessus de la rivière l’Assomption.
• La Source Bains Nordiques (Rawdon): pour la détente dans la grotte, à flanc de falaise, ou l’expérience ultra sensorielle de sa Salle Noire
• L’Île des Moulins (Vieux-Terrebonne): pour la découverte du patrimoine culturel et bâti, à pied ou à vélo. À faire en couple ou en famille, avec enfants et petits-enfants.

Plus encore dans le Guide touristique 2015.