Le Québec de Karim Ouellet
Il est né à Dakar, a habité en Tunisie et au Rwanda mais a passé une grande partie de sa jeunesse à Québec. À 13 ans, il retourne en Afrique pour revenir au milieu de l’adolescence, de la musique plein la tête. Il faut dire qu’à la maison, maman joue de la kora et papa est un mélomane averti. C’est imbibé de Métallica et de Cranberry que Karim Ouellet se lance. L’auteur-compositeur-interprète commence par des harmonies qui le surprennent lui-même. Il touche ensuite le piano, les percussions, la guitare, puis la basse, la batterie et le saxophone. Son thème favori? L’amour sous toutes ses facettes. Plume, son premier album, a été écrit en pleine peine d’amour avec la belle Antoinette. Pour Fox, son deuxième opus, il allait déjà beaucoup mieux.
Résidant du quartier Montcalm où pullulent les petits bars, restos et cafés sympathiques – dont Chez Bügel où je l’ai rencontré – Karim Ouellet est la nouvelle coqueluche de l’heure au Québec. Et pourquoi vivre à Québec? « C’est mon équilibre. C’est central, à côté de Montréal autant que des grands espaces. C’est plus tranquille aussi. J’ai besoin de ne pas être trop sollicité sinon je serais dehors tous les soirs ».
Vous le verrez partout cet été incluant au Festival d’été de Québec, le 6 juillet. Envie d’en savoir plus? Restez branchés sur 16.08, le magazine art de vivre de Québec. Sortie 11 juin.