L’ivresse des hauteurs
Il roule à 100 km à l’heure. Sa page Facebook est le carnet de route d’un mordu de sensations fortes. Le voyage que Francois-Guy Thivierge mène au sommet des plus hautes montagnes du monde – et au plus profond de soi – est à son image, unique et passionnant. L’homme de 47 ans – qui en paraît dix de moins – a le profil de tout bon sportif qui se respecte. Comme il le dit lui-même, «le froid, ça garde jeune».
Francois-Guy Thivierge – qui a entre autre escaladé l’Everest et traversé les deux pôles – est un homme d’une grande sagesse. « La vraie montagne à escalader, ce n’est pas celle que tu as devant toi, c’est celle que tu as à l’intérieur de toi ». Pour lui, gravir des montagnes permet d’accéder à un niveau supérieur de spiritualité. « Tu reviens aux choses essentielles, aux vraies valeurs : la famille, la santé, apprécier la soupe, la nuit de sommeil, la gorgée d’eau. Tu redécouvres le courage, la persévérance, l’entraide, le respect et la dignité », résume humblement le grand homme. « Chaque fois que je m’encorde et que je me mets à grimper, c’est une leçon de vie à la mort».
Dans le numéro à paraître du magazine Découvertes, en kiosque début décembre, j’ai remonté le temps en sa compagnie, histoire de savoir d’où vient le vent qui le force à toujours repousser plus loin les limites du possible. L’entrevue coincide avec le lancement de son nouveau livre intitulé AUX SOMMETS – en librairie le 22 novembre- un véritable ouvrage de référence avec 200 photos et fiches techniques de tous les sommets atteints par le grimpeur québécois, incluant sa traversée des deux pôles. Ce livre est un hymne à la liberté dans lequel l’aspect humain n’est jamais négligé.
Une belle idée de cadeau de Noël à mettre sous le sapin. Totalement inspirant !
Éditions Sylvain Harvey, 40 $
Photo: René Baillargeon