5 raisons de vivre à la campagne

Me voilà de retour chez moi dans Charlevoix. Après un an et demi de vie nomade, j’ai replié bagage et parcouru en sens inverse les centaines de kilomètres qui me retenaient captive d’une vie urbaine qui a  subitement cessé d’exercer sur moi son attrait. J’en ai bien profité mais l’heure est maintenant au ressourcement, aux longues randonnées et aux nombreux BBQ. Je vous livre en vrac les 5 raisons de vivre à la campagne qui, en ce début d’été, me sautent littéralement aux yeux!

1. Retrouver les joies de la corde à linge. En plus de sentir le parfum du vent et la chaleur du soleil, il restera vraiment blanc peu importe le temps.

2. Dormir la fenêtre grande ouverte. Ici, les oiseaux de nuit ne sont pas tous du même acabit. On aime  le chant des grenouilles ou celui des oiseaux et s’endormir le souffle du vent sur la nuque.

3. Oublier les serrures. Dans mon patelin, personne ne verrouille. Ni la maison, ni la voiture. Encore moins son coeur.

4. Développer les liens de solidarité. Tout le monde se connaît. Ou presque. Un moment difficile, une maladie, un deuil? Quelqu’un est là pour vous.

5.  Fuir le trafic. On dit qu’un village devient ville quand il compte plus de trois feux de circulation. Avec ses quatre intersections signalisées, Baie-Saint-Paul a su garder le charme et surtout, le rythme d’un village. En attendant les touristes!…Il n’y a bien sûr jamais rien de parfait!

La dolce vita? Nah!   À ceux qui se demandent si j’ai pris ma retraite, rassurez-vous! Mais une rédactrice à la pige a quand même certains avantages pour lesquels je ne remercierai jamais assez la haute technologie. Je continue à écrire à distance, je montre ma binette sur Skype quand il le faut – j’évite toutefois de  montrer le paysage qui pourrait faire des jaloux – et je dépose mes textes toujours à l’heure prévue, peu importe l’ hémisphère sur lequel je me trouve. On est professionnel ou on ne l’est pas! Sérieusement, je sais la chance que j’aie de n’avoir besoin que d’un ordi et des 26 lettres de l’alphabet pour m’éclater. Merci la vie!

« Tant qu’à faire »

Je ne sais pas si c’est le fait d’écrire un article sur le design pour la nouvelle édition estivale du magazine Nouvo Mag mais me voilà aux prises avec une envie folle de changer de décor. La fièvre du printemps? Peut-être. Si vous avez la chance de mettre la main sur ce numéro, vous y trouverez de belles découvertes à faire du côté du quartier Nouvo Saint-Roch. Les miennes? Le mobilier canadien à saveur écologique de EQ3 et la touche artisanale de François, chez Déjà Vu. Celui-ci transforme des trucs impossibles en véritables coups de génie. L’art du recyclage à son meilleur. Mon coup de coeur perso? Mà! Un mobilier actuel et branché aux lignes contemporaines comme on les aime.

Mais « tant qu’à faire »  - expression fort populaire quand on parle travaux ou rénovations – je vous livre aussi d’autres adresses si, comme moi, vous sentez monter le besoin d’une petite cure de jouvence pour votre « intérieur ».  Allez d’abord stimuler votre imaginaire sur les pages Houzz et Pinterest. De quoi vous rendre fou! Magasinez ensuite sur le site de Restauration Hardware. On craque – entre autres –  pour les luminaires  et les ampoules Edison à petits prix.  Si vous allez du côté de Montréal, le boulevard Saint-Laurent est mon favori pour le magasinage déco. On commence chez V de V (le petit frère de Zone ) entre Saint-Joseph et Laurier.  Au nord de Fairmount, on fait une visite à Phil’z et ses trouvailles vintage et on traverse chez Olam Intérieur où on s’arrête pour du mobilier aux allures rustiques ou plus contemporaines, comme la collection organique Greene Bambou. L’espace café est fort sympa (on essaie le Pan Bagnat à la tapenade de tomates et olives, miam!)  et le proprio l’est doublement. Il y a aussi Jean-Pierre, le cousin belge, qui crée à partir de matériaux recyclés des luminaires complètement dingues. Je n’ai d’ailleurs pu résister. Ni à Jean-Pierre ni au luminaire. Mais ça c’est une autre histoire.

On poursuit sur Saint-Laurent jusqu’à Style Labo. Alors là, sortez votre portefeuille car je vous garantis au moins un ou deux coups de coeur entre le mobilier rustique remis au goût du jour, les vieux tabourets ou les luminaires industriels à saveur on ne peut plus actuelle. Voilà, vous vous sentirez plus légers…du moins votre portefeuille.

Vous préférez magasiner confortablement installés à la maison et vous en avez marre de Ikea? Mon site fétiche, ici. Bon magasinage.

Le côté yin du Red Bull Crashed Ice

Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre – pour vrai – une kamikaze. Blonde comme les blés, yeux rieurs et sourire moqueur, on pourrait ne pas la prendre au sérieux. Mais qu’on se rassure, Chantal Lachance a la tête bien ancrée sur les épaules et croit fermement que la vie est une formidable partie de plaisir. Avec son complice Patrice Drouin, les deux larrons sont devenus de véritables kamikazes de l’événement extrême depuis la création de Gestev, il y a 21 ans. Amener des événements de calibre international en plein centre-ville, créer des parcours de glace entre les édifices du Vieux-Québec, fabriquer une piste de snowboard entre les bretelles d’autoroute…c’est eux!

Leur passion et leur éternelle envie de se dépasser en font l’entreprise la plus convoitée  pour l’organisation de coupes ou de championnats du monde de ski de fond, snowboard ou bmx. Je vous invite à lire  l’entrevue exclusive avec Chantal Lachance que j’ai réalisée pour Tourisme Express.

À table!

Voilà, c’est parti! Le festival Québec Exquis a pris son envol aujourd’hui dans les meilleurs restaurants de Québec. Le terroir est à l’honneur à la carte des chefs. À prix d’amis en plus! Une nouveauté cette année : des partenaires hôteliers qui permettent de faire dodo sur place, d’exquise façon. Pour une troisième édition, ce festival gourmand nous en met plein les papilles jusqu’au 29 avril.

Toujours un plaisir de promouvoir les idées géniales de ma ville natale! Allez, on passe à  table!

L’or bleu du Québec

Nos cousins français sont sur le point de s’en décrocher la mâchoire tellement le contenu du plus récent numéro de Québec Le Mag en jette!  Sous la grande thématique Lacs & Rivières, l’or bleu du Québec, le magazine est une mine d’or d’informations pour planifier son été. Toutes les régions du Québec y passent. J’ai la chance de signer le dossier Séjours: 16 Aventures au fil de l’eau. Distribué majoritairement en France, Québec Le Mag est aussi disponible  en quantité limitée sur le marché québécois. Surveillez vos kiosques à journaux préférés. Il arrive ici fin mai. En attendant, profitez des premiers rayons du soleil….il paraît qu’on aura un été chaud!  Fréquenter nos plans d’eau sera un incontournable!

Édité par: Les Éditions Néopol

La folie d’Arthur Villeneuve

J’ai eu la chance de pénétrer le royaume d’un illuminé. En faisant la visite de la Pulperie de Chicoutimi, un trésor de beauté, me voilà à l’intérieur de la maison d’Arthur Villeneuve, vestige 100% réaliste du lieu de résidence du peintre naif qui fut aussi barbier à ses heures. Il faut bien vivre!

Pénétrer l’antre du grand peintre a fait naître chez moi un grand frisson. Depuis que je suis toute petite et que je m’intéresse aux arts – mon papa était peintre après tout – , je craque pour Villeneuve.  Il fallait être un peu fou aussi pour penser déménager la maison du peintre – la vraie – du 669 rue Taché jusque dans un musée. Peinte de haut en bas et de bas en haut, la maison de Villeneuve est un pur bijou. J’y serais restée des heures, ne pas avoir eu un autre rendez-vous à l’autre bout du monde. C’est pourtant bien là que j’étais, à l’autre bout du monde,  l’espace d’un moment. Je vous le jure,  derrière ces murs tapissés de dessins minuscules, l’âme du peintre y est aussi.

L’exposition Loin d’être naïf, présentée à la Pulperie, vient avec un volet interactif qui retrace l’étonnante carrière de ce peintre à l’imaginaire débridé.

Fait cocasse: On me dit de source sûre que seule la chambre des maîtres n’aurait pas été touchée par le pinceau du grand peintre. Sa femme aurait plutôt  insisté pour lui donner une couleur d’un rose hilarant – elle était aussi un oiseau rare finalement ! Mais ça, impossible de le confirmer puisque la visite de la chambre des maîtres est interdite au public.

48 h chez les bleuets

Durant un voyage-éclair au Saguenay-Lac Saint-Jean, je me suis permis de belles découvertes. Rue Racine, à Chicoutimi, voici mes trois coups de cœur, à consommer dans l’ordre ou le désordre :

1)   La Vieille Garde

Un bistro à l’approche gastronomique qui joue avec les goûts et les textures de façon délurée. Ici, les accords mets vins frôlent la perfection (vins biologiques en vedette!). L’incontournable? Les raviolis de canard sauce Périgourdine à la truffe noire.

2)   Café Cambio

Un resto micro-brûlerie sans prétention à l’esprit équitable. On adore le décor où le mobilier recyclé fait bonne figure. Partout du bois et des lampes sur pied sorties d’une autre époque dont l’abat-jour incliné illumine une assiette garnie de bons produits frais du terroir.

3)   La Cuisine

Pour une gastronomie fine et audacieuse, ce resto travaille main dans la main avec les producteurs du coin à qui il offre une vitrine exceptionnelle. Un décor tout en lumière où les rouges se marient à la chaleur du bois et aux éclairages d’un blanc immaculé. Raffiné jusqu’au bout des doigts!

Le Saguenay des festivaliers

Vous êtes amateurs de festivals et vous aimez les villes animées d’un esprit libre? Cet été, direction Chicoutimi.  Le calendrier des festivals est absolument renversant.  On ne rate surtout pas le Festival des vins de Saguenay, les 12 et 13 juillet, sur une rue Racine devenue piétonne. Autre coup de cœur : le Festival international des Rythmes du Monde (du 25 juillet au 4 août) qui, chaque année, incite des milliers de festivaliers à venir se trémousser ou à apporter leur tamtam pour jammer avec les plus grands musiciens du monde. Tous les vendredis de l’été, les Sorties Racine battent leur plein sur la rue éponyme, épicentre de toute bonne sortie qui se respecte : les terrasses regorgent de beaux énergumènes, les restaurateurs réinventent l’art de la table et les artisans s’éclatent en musique.

Paule Dionne: Femme lumière

Dans la vie de tous les jours, j’ai la chance d’être entourée de gens inspirants.  Des gens généreux de leur temps autant que de leur talent. Les côtoyer me fait pousser des ailes et me donne envie de dépasser moi aussi mes propres limites.  Paule Dionne fait partie de ce groupe.

À 50 ans, l’artiste met derrière elle une florissante carrière hôtelière pour se consacrer à sa passion: la création.  Les bouts de bois flotté qu’elle ramasse sur la plage tout comme les vieilles planches de bois de grange qu’elle glane ici et là sont sa matière première pour créer des lampes éclatées, du mobilier recyclé et des objets aussi utiles que sensibles.  On peut voir plusieurs de ses créations à l’Hôtel La Ferme de Baie-Saint-Paul. En prenant rendez-vous, on peut la visiter à son atelier de la 5e rue, dans le nouveau Limoilou branché, à Québec. Son imagination n’a d’égale que la passion qu’elle met dans tout ce qu’elle touche. Allez jeter un oeil sur son site ou consultez le magazine SENS dans lequel une section est entièrement consacrée aux artistes-contributeurs qui font de l’Hôtel La Ferme le plus bel hôtel au monde (premier prix du Retail & Leisure Interiors Awards 2013). Belle carte de visite pour Paule Dionne. Un nom à surveiller!

Sorties CHIC

Le voilà, le plus récent numéro du magazine CHIC, édition été 2013. Distribué dans tous les hôtels Germain à travers le Canada, ce magazine est une bible d’informations sur ce qui se passe de plus actuel dans chacune des villes où le Groupe Germain possède des hôtels. CHIC ne fait pas dans l’auto-promotion. Il donne plutôt une voix aux gens inspirants des industries de la mode, du design, du spectacle, des hautes technologies, du sport ou du monde des affaires.  J’ai le plaisir de signer la page Québec dans chacun des numéros. Bonne lecture et surtout, bonnes sorties CHIC.

Le terroir de Charlevoix s’est doté d’une toute nouvelle certification. Ce que ça veut dire? C’est simple: tous les produits affichant ce logo ont été cultivés sur les terres agricoles de Charlevoix. La certification est aussi accordée à tous les producteurs d’agneau, de poulet, de boeuf, de porc et de veau dont les animaux sont nés et ont été élevés dans Charlevoix en plus d’être nourris de céréales provenant à 50% de Charlevoix. Recherchez l’étiquette en magasin et encouragez la production locale.

Et ce logo, ça veut dire quoi? Le triangle schématise le paysage montagneux de Charlevoix tandis que le cercle représente de façon stylisée le cratère de Charlevoix, créé par la chute d’une météorite il y a plus de 950 millions d’années. Quant aux lignes stylisées au centre, elles représentent les sillons de terres agricoles.Le logo a été créé par YQB Média.