En juillet: Montréal Complètement Cirque

Du 8 au 25 juillet prochain, Montréal jonglera entre folie et audace avec l’entrée en piste de MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CIRQUE. Orchestré par la TOHU, ce premier Festival international des arts du cirque en Amérique aura de quoi surprendre lorsque troupes et saltimbanques d’ici et d’ailleurs prendront d’assaut la métropole culturelle pour l’incontournable rendez-vous de l’été.

Pour cette première édition, les gens de la TOHU ont vu grand: inviter pas moins de 15 troupes à se produire en salles et à investir les rues et les quartiers populaires de Montréal durant 17 jours.  Véritable démocratisation du cirque, l’événement propose une programmation éclatée où le métissage des genres est omniprésent et évolue entre les arts du cirque, le théâtre, le mime, l’opéra, la danse et le multimédia.

Mandatée pour écrire sur l’événement, j’ai la chance de voyager (encore!) à travers l’imaginaire souvent débridé de créateurs étonnants.  Bien qu’habituée à côtoyer l’invraisemblable, j’ai été frappée, en visionnant les bandes vidéo, en visitant les sites web et en lisant la documentation et les revues de presse  fournies par les artistes, de constater que l’imaginaire pouvait à ce point être sans fin et proposer des formes constamment renouvelées.

Il est clair que le Cirque du Soleil a initié une nouvelle forme d’expression circassienne qui a transcendé les frontières. Ces nouvelles frontières de l’imaginaire ont par conséquent engendré une génération de troupes qui aujourd’hui poussent encore plus loin les limites de la créativité, les élèves s’amusant à dépasser le maître.  On assiste ainsi à une véritable explosion de fantaisie et de provocation.  Que ce soit des troupes comme NoFit State, Les Mains Sales, Les Confins, La Cie Ea Eo, DownPour, Circo Flamenco, Les 7 doigts de la main et le Cirque Éloize, pour ne nommer que celles-ci,  toutes ont ce petit je ne sais quoi qui fait qu’en juillet, c’est à Montréal qu’il faudra être pour le constater in situ.  Plus d’infos et toute la programmation ici.

Publié le : 25 mai 2010 | Auteur: | Catégories : Communiqués | 0 commentaire »

Carnet de voyage: Mexico Pacifico

Pendant que la marée noire fait ses ravages dans le Golfe et que les États-Unis mettent en garde les citoyens voyageant au Mexique, moi je me la coule douce sur la côte du Pacifique où, il faut le dire, jamais  je ne me suis sentie en danger de quoi que ce soit sinon quelques crampes au ventre et du sable, beaucoup de sable entre les orteils. J’aimais déjà le Mexique et  je l’aime aujourd’hui davantage. Il a d’ailleurs toujours suffit qu’on m’interdise quelque chose pour que je sois attirée ou que je me sente encore plus solidaire. C’est comme ça.

Le Mexique donc. Un mois à fouler le sable chaud de ses plages; à explorer ses mercados;  à goûter sa cuisine traditionnelle (où les fajitas, soit dit en passant, n’existent pas!) dans de pittoresques bouis-bouis; à suivre la route des Mayas ou celle des fabricants de mescal et de tapis…. Un mois à prendre le pouls d’un pays culturellement riche et socialement coloré.

Les Mexicains sont des gens heureux. Souriants la plupart du temps, ils supportent plutôt bien que mal  le poids de nombreuses années de conflits, d’instabilités politiques récurrentes et les turbulences récentes de certains cartels de la drogue.  Faire une incartade au Mexique, c’est faire un saut dans un quotidien jamais banal qui s’enrichit de la joie de vivre innée de ce peuple, fier et courageux.

On comprend que les artistes y soient nombreux.  Les femmes y sont belles, l’ocre des paysages, inspirant. Ce qui frappe, c’est le parfum de sensualité qui flotte partout dans l’air. Une ambiance muy caliente entoure les moindres gestes du quotidien. Une balade au parc ne peut se faire sans un arrêt pour savourer une glace, tantôt pour s’embrasser tantôt pour papoter ou s’y faire cirer la chaussure. Une sortie en moto devient vite sortie familiale: à quatre sur le même engin, sans casques ni sécurité aucune, les voilà prêts pour l’aventure, toujours confiants d’arriver à bon port. Ils croient en Dieu, ça aide paraît-il!

Ne visiter le Mexique que par ses plages, bien qu’une bonne idée en cette période de l’année, ne serait lui rendre justice.  Le Mexique doit se visiter lentement, au rythme langoureux de toutes les dégaines. On peut y vivre pour peu, à condition d’être perspicace, de voyager léger et de ne pas rechercher ce côté nickel chrome qui fait tant briller notre Amérique.

Après plusieurs déplacements, voilà que le voyage s’arrête ici, à Puerto Escondido, dans un véritable coin de paradis où il m’aurait été impossible de penser loger sans la générosité de Joanne et François.  Vous n’êtes pas du genre sac au dos et cherchez un endroit de rêve pour votre prochain voyage au Mexique? Le paradis est ici, au bout des doigts .

Itinéraire: Oaxaca, Santa Maria del Tule, Mitla, Hieve del Agua, Puerto Angel, Zipolite, San Agustinillo, Mazunte, Puerto Escondido et Mexico City.

Photographies: Diane Laberge

Autres liens utiles:

B&B El Patio 77, Mexico City

Las Casitas, Zipolite

Lo Cosmico, Zipolite


Publié le : 10 mai 2010 | Auteur: | Catégories : Carnets de voyage | Tags: , , , , | 1 commentaire »